On y parle de travail, de famille, de chienne de vie, de lutte, de désespoir, de tout plus que de rien, d’aubes fatiguées et de crépuscules inévitables. On s’y tait, on y laisse entrer le silence. Les larmes. La fin. On y tabasse l’ordinaire, on y montre sa peau, on s’y écorche les nerfs, on s’y frotte, on s’y réconcilie, on s’y aime, on s’y tue, on s’y accroche encore... Portes ouvertes, portes fermées, le vestiaire parle, il nous raconte... C’est un béret qui entre, un vélo, deux espadrilles, un coup de sirène, les portes claquent, et l’histoire continue, se joue, s’amplifie, se multiplie, s’éparpille ; on se souvient !

Un acte culturel qui s’inscrit dans la lignée des histoires de vie : il s’agit en effet de saisir avant qu’ils ne disparaissent les fragments d’un patrimoine humain éparpillé voire ignoré.

Ce spectacle est accompagné de l’exposition «Une Mine de femmes» proposée par la Cie Entre Chien et Loup présentée au Boulon à Vieux-Condé.